jeudi 29 avril 2010

Pour le bien-être des patients

C'est déjà beaucoup : la CAFAT prend en charge les traitements, le transport en ambulance du domicile jusqu'à la clinique, ... Mais pour le bien-être du patient, on aimerait un peu plus d'aide parfois. Aujourd'hui, il me semble que seule la perruque est prise en charge à hauteur de 20 000 FCFP environ.
Pour se sentir bien, pendant le traitement, un soin du visage, une manucure ou un massage seraient un vrai plus, vous ne trouvez pas? J'ai même rencontré une personne qui a eu recours à du maquillage permanent pour palier, depuis plusieurs années, à une perte totale des cheveux, des sourcils et des cils, à chaque chimio. Et ce n'est, bien entendu, pas pris en charge.
Evidemment, quand on se bat contre une maladie, qu'on espère la guérison, ces petites choses paraissent futiles : mais je me dis que ça peut quand même parfois aider à mieux vivre ces épreuves et pourquoi pas même à contribuer à une guérison...

vendredi 2 avril 2010

Les proches parfois plus désemparés que le malade...


Il n'est pas rare de voir des proches plus affectés par la maladie, par la chimio que le malade lui-même. Et les proches, souvent, extériorisent leur angoisse en couvant le malade : "il faut que tu manges", "repose-toi", "fais attention"... ça vous rappelle quelque chose?
La présence de la famille à nos côtés, c'est essentiel. Mais parfois, il faut aussi nous faire confiance, nous laisser ce petit espace d'"autonomie" : c'est un peu notre bouffée d'oxygène. Assez paradoxalement, une partie de notre énergie est consacrée à rassurer nos proches et presque à les soutenir dans cette épreuve difficile. Je crois qu'on se sent un peu coupable de ce qu'on leur fait vivre.
Il faut parfois du temps mais il est important de trouver le bon équilibre.

samedi 13 mars 2010

Pourquoi moi?


Je suis certaine que beaucoup d'entre nous se sont posés cette question à l'annonce de la maladie : pourquoi moi? On se dit qu'on a fait quelque chose de mal, qu'on a un mauvais karma, que la vie est injuste... Mais ce n'est rien de tout ça. De la malchance, un hasard de mauvais goût.
Au début on a une phase où on est plutôt sonné et il faut prendre le temps d'encaisser. Mais il est important de reprendre espoir et de garder le moral. Comme Sylvie me le disait : le moral c'est 50% de la guérison!
Sachez que vous n'êtes pas seuls et il faut se battre!!

samedi 27 février 2010

Sylvie : une rencontre pas comme les autres

Sylvie est infirmière dans le service de chimiothérapie de la Clinique de la Baie des Citrons. Femme dynamique, toujours elle-même et 15 ans déjà qu'elle accompagne les malades et leurs proches en chimio. C'est aussi comme ça que je l'ai rencontrée.
Quand je lui demande ce qu'elle aime dans ce métier, sa première réponse est : "Les relations et les échanges forts que j'ai avec les patients. On finit par avoir une vraie complicité." C'est en effet une femme généreuse et disponible que j'ai rencontrée.
En 15 ans, elle a vu la médecine évoluer. La recherche avec notamment la découverte de nouvelles molécules représente un véritable espoir pour les malades : c'est un aspect de son métier qu'elle aime.
La technicité que demande son travail est aussi un détail qu'on oublie presque quand on la voit s'activer dans son service.
La rencontre avec les patients est tous les jours différente, selon notre humeur, notre moral : la routine, Sylvie ne connait pas.

La chimio est souvent synonyme de peur, de douleur, de souffrance mais grâce à des infirmières comme Sylvie, le service de chimiothérapie peut se transformer en salon de thé où on partage un moment agréable. J'y ai partagé quelques fous rires et ce sont de véritables moments privilégiés.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, j'étais triste le jour de ma dernière séance de chimio : je quittais ce petit cocon réconfortant qui était devenu mon repère pendant cette épreuve difficile grâce à l'écoute, le soutien et la bonne humeur de Sylvie.
La chimio peut être à l'origine de belle rencontre. Même si ça ne vous semble pas le moment opportun, ouvrez-vous aux autres et qui sait, vous rencontrerez peut-être un ami, une amie ou même votre moitié?

jeudi 18 février 2010

Marie-Lyne de WIG SHOP


Je souhaite vous présenter quelqu’un : Marie-Lyne de WIG SHOP. C’est une personne que je ne suis pas prête d’oublier! Elle était là quand je voyais mes cheveux tomber par poignées. Elle a su trouver les mots, avec beaucoup de patience et m’a aidé à trouver des solutions pour que je puisse aller de l’avant.
Marie-Lyne, vous l’aurez compris, vous accueille dans son salon le WIG SHOP au 1 rue Sébastopol. Vous pouvez la joindre par téléphone au 78 26 79 ou par internet en allant sur son site www.wigshop.nc. Elle vous propose des tas de solutions que ce soit en cas de chute partielle ou totale des cheveux : du foulard à la prothèse capillaire en passant par les chapeaux ou encore les turbans.
Merci Marie-Lyne !

lundi 15 février 2010

Vie sexuelle et chimio : compatible?


C'est peut-être la Saint-Valentin qui m'inspire...
L'activité sexuelle n'est pas une contre-indication pendant le traitement. Et elle n'est pas dangereuse ni pour la personne malade ni pour le partenaire. Seule notre envie compte.
Bien entendu, certains médicaments peuvent influencer notre désir sexuel mais pas de panique, c'est temporaire. Tout redeviendra normal. Certains médicaments ont aussi des effets secondaires sur la peau et les muqueuses. Dans ce cas-là, même si le désir est là, on peut avoir des gênes physiques et être sensible lors des frottements. C'est alors au partenaire d'être le plus tendre possible!!
En tout cas, il ne faut pas hésiter à poser des questions à votre médecin. Notre sexualité, même pendant la maladie et le traitement, c'est important de la prendre en considération.

samedi 2 janvier 2010

Une bonne santé pour la nouvelle année!


Je souhaite à tous les malades et à tous ceux qui les accompagnent que la nouvelle année soit une année de guérison, de rétablissement et d'une bonne santé. J'espère pouvoir dynamiser ce blog en 2010 : mon souhait est que ce blog puisse apporter, aussi petit soit-il, un soutien pour les malades et ceux qui les aiment.