vendredi 2 avril 2010

Les proches parfois plus désemparés que le malade...


Il n'est pas rare de voir des proches plus affectés par la maladie, par la chimio que le malade lui-même. Et les proches, souvent, extériorisent leur angoisse en couvant le malade : "il faut que tu manges", "repose-toi", "fais attention"... ça vous rappelle quelque chose?
La présence de la famille à nos côtés, c'est essentiel. Mais parfois, il faut aussi nous faire confiance, nous laisser ce petit espace d'"autonomie" : c'est un peu notre bouffée d'oxygène. Assez paradoxalement, une partie de notre énergie est consacrée à rassurer nos proches et presque à les soutenir dans cette épreuve difficile. Je crois qu'on se sent un peu coupable de ce qu'on leur fait vivre.
Il faut parfois du temps mais il est important de trouver le bon équilibre.

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