C'est déjà beaucoup : la CAFAT prend en charge les traitements, le transport en ambulance du domicile jusqu'à la clinique, ... Mais pour le bien-être du patient, on aimerait un peu plus d'aide parfois. Aujourd'hui, il me semble que seule la perruque est prise en charge à hauteur de 20 000 FCFP environ.
Pour se sentir bien, pendant le traitement, un soin du visage, une manucure ou un massage seraient un vrai plus, vous ne trouvez pas? J'ai même rencontré une personne qui a eu recours à du maquillage permanent pour palier, depuis plusieurs années, à une perte totale des cheveux, des sourcils et des cils, à chaque chimio. Et ce n'est, bien entendu, pas pris en charge.
Evidemment, quand on se bat contre une maladie, qu'on espère la guérison, ces petites choses paraissent futiles : mais je me dis que ça peut quand même parfois aider à mieux vivre ces épreuves et pourquoi pas même à contribuer à une guérison...
jeudi 29 avril 2010
vendredi 2 avril 2010
Les proches parfois plus désemparés que le malade...
Il n'est pas rare de voir des proches plus affectés par la maladie, par la chimio que le malade lui-même. Et les proches, souvent, extériorisent leur angoisse en couvant le malade : "il faut que tu manges", "repose-toi", "fais attention"... ça vous rappelle quelque chose?
La présence de la famille à nos côtés, c'est essentiel. Mais parfois, il faut aussi nous faire confiance, nous laisser ce petit espace d'"autonomie" : c'est un peu notre bouffée d'oxygène. Assez paradoxalement, une partie de notre énergie est consacrée à rassurer nos proches et presque à les soutenir dans cette épreuve difficile. Je crois qu'on se sent un peu coupable de ce qu'on leur fait vivre.
Il faut parfois du temps mais il est important de trouver le bon équilibre.
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